lundi 17 avril 2017

Des câlins et de l'écoute contre les colères

Au début de l'année, j'ai suivi avec une copine un atelier "Faber et Mazlish", du nom de deux américaines qui ont développé dans les années soixante-dix une méthode de communication avec les enfants. Une psychologue française, récemment installée aux Pays-Bas, nous a très généreusement fait cette formation, dans le cadre d'un petit groupe d'une dizaine de parents.



J'avais lu il y a longtemps le livre le plus connu de Faber et Mazlish, "Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent". Cela me paraissait à la fois être du bon sens, mais en même temps, relever d'une forme d'expression qu'on ne pratique que rarement au quotidien :
essayer d'écouter quelle est l'émotion de l'enfant, la nommer, leur façon de désamorcer les conflits, d'établir des bases communes pour une négociation, leur façon de favoriser l'autonomie et la confiance en soi...
Alors bien sûr, cela recoupait pas mal d'autres "méthodes", comme la communication non-violente de Marshall Rosenberg (reprise notamment par Thomas d'Ansembourg), ou les "Parents efficaces" de Thomas Gordon. On retrouve aussi, transposés mais identiques sur le fond, beaucoup de concepts de communication (par exemple sur la confiance en soi, les compliments, l'autonomie) enseignés dans le cadre professionnel pour les managers notamment.
Et dans le bouquin, les petites BDs associées aux diverses situations paraissaient presque trop belles pour être vraies.

Et puis bon, comme d'habitude, le manque de pratique, et la difficulté de s'entraîner par soi-même, avaient fait que cela était resté un peu en jachère. J'ai donc sauté sur l'opportunité de cet atelier.

Le premier point positif, c'était de pouvoir "parler vrai" avec d'autres parents (des mamans essentiellement.... voire exclusivement, dans notre groupe) et de voir que nous étions toutes confrontées aux mêmes problèmes récurrents : évidemment on le sait, mais c'est pas mal de l'entendre concrètement.
Ensuite, c'était très utile de pouvoir s'entraîner, partager nos expériences, partager nos essais, réussis ou "ratés", et surtout pouvoir étendre sa "boîte à outils" pour être moins démunis devant les situations.
Parce qu'évidemment, la première chose qui reste de l'atelier, ce qui nous saute aux yeux quand on finit notre cycle de formation, c'est qu'on repère assez vite toutes les fois où on fait "mal" - en tout cas, où on retombe dans nos vieux schémas et façons de faire, où on ne prend pas le temps d'écouter, ni de réfléchir à une réponse plus adaptée. Quand à l'étape de corriger le tir... mhm là c'est plus difficile hein !

On voit bien aussi que notre propre état psychique (de fatigue physique et émotionnelle) est une des premières causes de nos réponses : les rares fois où on arrive à vaguement sortir de notre boîte à outils quelque chose qui soit plus adapté que notre enclume habituelle, c'est qu'on est vraiment reposé(e), zen, calme, à l'écoute, et qu'on a le temps...
Et que donc, une des premières recommandations de l'atelier, qui est de prendre du temps pour soi d'abord, est effectivement primordiale.

Là, j'étais particulièrement engluée dans une problématique de crises de colère et de frustrations d'Anton (à propos de plein de choses : la sieste, une glace, arrêter les jeux pour revenir à la maison, ...) de laquelle je sortais de plus en plus frustrée et énervée, par l'enchaînement négatif qui se jouait à chaque fois : je demande, il refuse, je redemande, il hurle, je me demande si j'ai vraiment raison de m'obstiner (est-ce si important que ca?) mais quand même il faut bien qu'il entende quelques limites, donc je m'obstine, il part en crise de furie, ... Bref, je pense qu'on a tous connu çà. Ce qui m'embêtait, c'est la régularité avec laquelle ce scénario se répétait.
Alors bien sûr, je voyais qu'il était frustré, qu'il était fatigué (sans vouloir l'admettre), mais je ne voyais pas trop d'issue à ce qui tournait toujours au combat.

Finalement, j'ai repensé à une citation qui m'a fait souvent sourire et réfléchir :
« L’enfant qui a le plus besoin d’amour est souvent celui qui se montre le moins aimable. » (Jane Nelsen), ou une variante - c'est au moment où l'enfant se montre le moins aimable qu'il a le plus besoin d'être aimé.

Depuis, au lieu de m'énerver et de camper sur mes positions, quand je vois qu'on commence une situation de confrontation, je lui propose un câlin - ou de le porter, ou de s'asseoir sur moi. Câlin qu'il refuse souvent de prime abord (non mais quand même !), mais qui fait ensuite souvent des merveilles.

J'ai tendance à oublier qu'il est encore petit et qu'il a besoin de câlins ; ce n'est pas parce qu'il exprime sa tendresse plutôt par le chahutage que par un câlin doux, qu'il n'a pas besoin d'intimité.
Alors évidemment ca ne diminue en rien la frustration ou la colère, mais des deux côtés elle passe mieux : il a sûrement l'impression d'être plus compris, de mon côté je n'ai plus l'impression d'un bras de fer ou d'une lutte de volontés têtues dont nous sortirions tous deux perdants, après cris et bouderies.

Et évidemment, de fil en aiguille, çà me fait repenser à ce que disait Françoise Dolto de la façon dont les petits reprennent, après être tombés ou s'être bagarrés avec un autre enfant, des forces dans les bras de leur parent avant de repartir de l'avant... la façon dont ils se reprennent, à la fois émotionnellement et physiquement, de par ce contact physique, dont ils se retissent et se restructurent en quelques instants, avant de pouvoir repartir vers le monde et ses découvertes.

Allez, tout çà me donne envie de réécouter du Dolto, ma cure bonne-humeur et bon-sens puissance cent mille !! Un petit coup de "lorsque l'enfant paraît" - toujours limpide, plein d'humour, de bienveillance et d'un zeste de provocation...

lundi 10 avril 2017

Simplifier, désencombrer... et changer nos habitudes mentales

Comme vous le voyez, je continue sur ma lancée de simplification, désencombrement et changement de nos habitudes mentales.

Côté simplification et désencombrement, je continue sur la méthode FlyLady, qui me paraît de plus en plus adaptée à mon "cas" :-) Je l'avais découverte il y a plusieurs années, et puis un peu oubliée et mise de côté.
Mais j'avoue que j'adore les routines du matin : faire son lit, lancer une machine de linge, vider le lave-vaisselle, s'habiller de pied en cap même si (et surtout si !!) je n'ai pas vraiment prévu de sortir tout de suite... Le temps de faire tout ca, ça laisse le temps de s'organiser pour la journée qui vient et de voir par quelle autre activité on va commencer. Bon, ça, en théorie, je devrais le faire le soir d'avant :-) mais félicitons-nous de nos petits progrès plutôt que de nous mortifier de tout ce que nous n'avons pas encore pu faire !

Bref, ces routines me permettent de commencer ma journée sans me demander ce que je devrais faire (et hésiter longtemps entre plusieurs tâches, voire procrastiner), et de voir immédiatement un résultat tangible, ce qui m'encourage à continuer.

Je continue aussi à désencombrer, petit à petit. Ah ca fait du bien, on respire ! et c'est très motivant pour continuer !
Hop, les vieux médicaments dont on ne se sert plus, le vieux lit de bébé d'Anton, des habits de Lyla maintenant trop petits, des jouets de bébé qui ne serviront plus ici... mais aussi des ustensiles de cuisine que je n'utilise quasiment jamais, des trucs qui encombraient le bureau, des tonnes de livres, etc.  
Les habitudes de chez FlyLady, et également cet article de Léo Babauta sur le désencombrement donnent plusieurs pistes très intéressantes pour désencombrer.

 (Source : wikipedia pour tiny houses)

Et pour ceux qui veulent un sérieux challenge dans le minimalisme, voici un petit article du Times sur "comment vivre avec seulement 100 objets", un mouvement initié en réaction au consumérisme outrancier.
Dans le même ordre d'idées, le mouvement des "tiny houses" (les maisons minuscules) est aussi très intéressant : vous trouverez sur YouTube plein de vidéos avec des merveilles d'organisation et de simplicité dans un espace très (très très !) réduit.

Bon, tout ça, c'était pour l'aspect désencombrement et simplification de l'espace physique.

Côté changement des habitudes mentales, le blog de Léo Babauta est très intéressant (ainsi que celui de James Clear dont je vous avais déjà parlé ici). Tous les deux nous donnent des conseils similaires pour adopter de nouvelles habitudes, et dans un second temps se défaire des habitudes néfastes. "Dans un second temps", parce qu'il est plus difficile de se défaire d'une mauvaise habitude que d'en adopter une bonne... mieux vaut donc commencer par adopter de bonnes/nouvelles habitudes !


Alors pourquoi cette image d'un hameçon ? Cela nous mène à un des derniers posts (avec vidéo) de Léo Babauta : il parle de la façon dont on est "hooked", happé / hameçonné, par nos façons de penser répétitives et nuisibles.
Vous pouvez en voir une traduction automatique en français ici.

Par exemple, un comportement d'une personne nous irrite, et nous commençons à nous faire un film dans notre tête de pourquoi, comment, etc. Nous montons un dossier à charge, et nous nous énervons de plus en plus.
Léo nous suggère de tenter de repérer ces schémas mentaux qui nous enferment dans des émotions et des réactions souvent négatives (colère, jugement, comparaison, anxiété, sur-activité, ...). Ensuite, dès que nous sentons un vieux schéma s'enclencher, tenter de respirer calmement et de voir ce que nous ressentons, maintenant, dans notre corps.
C'est ce que certains psychologues appellent des "élastiques" : c'est à dire des choses qui déclenchent en nous des émotions et des réponses exagérées, qui mettent en jeu non seulement ce qui vient d'être fait ou dit, mais ce que cela réveille en nous.

Revenir dans l'ici et maintenant du corps, plutôt que de partir dans des suppositions et des élaborations mentales qui finalement sont une perte de temps, d'énergie, mais surtout qui entretiennent l'émotion négative qui a déclenché cette spirale. Se calmer, faire un pas de côté, "descendre" dans le corps pour voir ce qui se passe ici et maintenant pour nous...
Intéressant, non ? Difficile, manifestement !!

Qui est partant pour un peu de méditation ? :-)





lundi 3 avril 2017

Une table roulante et un organiseur de bureau / An industrial cart and an office organizer

Voici mes derniers projets bois, enfin finalisés :
D'abord, une table roulante, très facile à faire. Un coin en aluminium, deux grandes planches de bois, quatre roulettes, et hop ! On a juste besoin d'une scie sauteuse avec lame métal, et une petite perceuse ou Dremel pour faire les trous dans le bois et l'alu.


Celà dit, le plus long a été de poncer les panneaux de bois massif pour les rendre aussi doux que possible ; la première couche de vernis polyacrylique les rend à nouveau rugueux, il faut reponcer... et ainsi de suite pour les 3 prochaines couches !



Ensuite, le coin en aluminium (de 25mm sur 25 mm) se coupe avec la scie sauteuse, assez facilement. La lame alu, par contre, nulle !! les dents sont bien trop grossières et "arrachent" en faisant tressauter le métal. Heureusement que Simon tenait fermement l'autre côté. Mieux vaut une lame métal (pas spécialement alu) aux dents plus fines, je pense.



Les plans sont chez Ana White ici, moi j'ai modifié les dimensions pour que cela rentre pile entre le radiateur et notre canapé : elle fait 30 cm de large, 1 mètre de long, et 58 cm de hauteur (pour arriver pile à ras de l'accoudoir du canapé).
Je n'ai même pas eu à recouper les panneaux de bois massif, ils étaient déjà en 30 sur 100 cm.


 Je n'ai plus qu'à trouver (ou à faire !) des paniers pour exploiter au mieux l'espace de la tablette inférieure...


Ensuite, un petit organiseur pour le bureau.
J'ai trouvé les plans ici, je les ai adaptés pour ma dimension de pots (qui venaient de Xenos et pas Ikea). J'ai aussi utilisé des planches plus larges pour les côtés, et j'ai préféré décaler la deuxième planche de côté pour qu'elle soit la plus basse possible, contrairement au modèle initial.


Voilà, ce qui fait la particularité de cet organiseur, c'est qu'il n'y a pas de "fond". Les trois pots reposent directement sur la surface du bureau.


On peut l'utiliser au bureau pour ranger stylos, feutres et crayons...

Ou dans la salle de bains pour vos brosses à dents, peignes et accessoires de toilette. Ou dans la cuisine pour les couverts et ustensiles...

Bref, c'est un projet idéal : il se plie à toutes les utilisations, se fait avec des chutes/restes de planches, on peut modifier aisément les dimensions. Enfin, on peut le teinter ou le vernir comme on veut, et ajouter ou pas des poignées.


J'ai teinté le mien avec une couche de "warm wengé", puis deux couches de vernis polyacrylique transparent.

 Alors, ça vous donne envie de tenter un petit projet bois ?
Je n'ai vraiment pas beaucoup d'outils : une scie sauteuse (prêtée ! ici une scie manuelle conviendrait tout aussi bien) et une mini-perceuse, alors je suis sûre que vous pouvez le faire aussi !!






lundi 27 mars 2017

S'organiser pour y arriver

Aujourd'hui je vous parle de FlyLady, une méthode pour s'organiser à la maison, pour passer du CHAOS (Can't Have Anyone Over - ou N'inviter personne à la maison) à FLY (Finally Loving Yourself - Enfin s'aimer soi-même).
Les termes peuvent paraître pompeux, mais c'est une méthode très douce pour s'organiser, prendre de bonnes habitudes et surtout... s'y tenir !!

Le moto de la méthode inventée par Marla Cilley (une américaine) : notre procrastination vient souvent de nos objectifs trop hauts et de notre perfectionnisme. Englués dans une liste de choses à faire longue comme un jour sans fin, débordés, découragés, noyés, nous passons tant de temps à décider quoi faire, par quoi commencer, que nous ne commençons (ou ne finissons) rien. Ce qui alimente notre croyance interne d'être paresseux, désorganisés, bons-à-rien. On se met alors des objectifs encore plus irréalistes, on échoue, et on recommence le cercle vicieux...

Sa méthode commence sur 31 jours pour s'habituer aux "baby steps", des petits pas. Une habitude à la fois, 5 minutes à se focaliser sur une tâche (le minuteur est un point majeur de son système), et petit à petit on respire.
Un de ses points forts : nous ne sommes pas "en retard", il n'y a rien "à rattraper", on rentre dans la méthode au moment où on le souhaite, avec ce qu'on est et ce qu'on a. On fait au mieux, et surtout on n'oublie pas de prendre du temps pour soi !! Dès le jour 5 d'ailleurs, avant d'attaquer les tâches de désencombrement ou de ménage, on prend l'habitude de prendre 5, 10 ou 15 minutes pour soi, à ne RIEN faire. Juste s'asseoir et respirer tranquillement.

Patience ! Il ne faut pas trop vouloir faire, trop vite, sinon on s'épuise, on se décourage et les nouvelles habitudes ne tiendront pas... Justement, les 31 jours paraîtront très lents (quoi ? seulement ce minuscule changement ? je veux en faire plus !) mais ils permettent de s'habituer graduellement et de faire "prendre" ces nouvelles habitudes.

Son site en anglais est ici (on peut s'inscrire pour recevoir des mails tous les jours avec nos "missions" et de l'inspiration - attention, il faut d'abord suivre les 31 premiers jours pour mettre en place les habitudes, avant d'attaquer les missions).

Vous pouvez voir les 31 vidéos (une par jour) d'une autre FlyLady nommée Diane (en anglais) : rapide, concis, impec !



Pour la version française :
Le forum en français est ici.
Vous pouvez aussi voir comment une maman francophone s'organise ici et comment elle a utilisé la méthode. Ou une autre bloggeuse française expatriée à Liège ici.

Voilà, c'est rien que du bon sens, encore une fois, mais suivre à la lettre la méthode est important. Les premières suggestions peuvent paraître un peu fantaisistes (comme s'habiller de pied en cap, incluant des chaussures à lacets, quand on est dans la maison) mais elles marchent !
Sa méthode est assez centrée sur les tâches ménagères, mais elle est ensuite transférable à plein d'autres domaines.

Il y a aussi plein de ponts avec des méthodes qui ont des points de similarité :
- "Pomodoro" : Se focaliser pendant un temps court et minuté sur une tâche (cette méthode Pomodoro, ou "tomate", vient du nom du minuteur utilisé en forme de tomate et date des années 1980)
- "Zen to done" de Leo Babauta, un minimaliste qui tient le blog Zen Habits (il a 5 enfants ! :-) il doit être top organisé ! n'est-ce pas Valérie ?) ; un résumé et une application du ZenToDone en Français ici  ; cette méthode est inspirée du célèbre livre "Getting Things Done" de David Allen, et adaptée pour être plus utilisable au quotidien.


Allez, comme dit FlyLady... c'est bien beau de lire, mais tout cela ne servira à rien si l'on ne FAIT pas... alors, allons-y ! (en tout cas, moi j'y vais !)

lundi 20 mars 2017

Des caisses en bois sur mesure, sous la cheminée

Depuis le temps que je cherchais des caisses aux bonnes dimensions, pour aller sous notre cheminée.... et cacher tous les jouets des enfants !
J'avais commencé avec des caisses plastiques Ikea, mais leur vert fluo n'était pas top :-) Les caisses transparentes, elles, étaient trop basses, trop petites... Bref, il faut dire que l'espace sous notre cheminée est bas (27 cm) mais plutôt grand : au centre, peu profond, mais sous les côtés on a énormément de place.

Bref, après avoir cherché en vain et m'être contentée de solutions temporaires qui me faisaient mal aux yeux, j'ai fini par tenter des caisses en bois sur mesure, après mon échauffement avec ma jardinière en bois.

Voilà le résultat : deux caisses peu profondes pour le centre, et deux caisses gigantesques pour les côtés. Tout sur mesure, avec es roulettes. Comme elles sont très "plates" (leur hauteur n'est que 18 cm), Anton n'a aucun mal à farfouiller dedans pour sortir (et ranger parfois !) ses camions, trains en bois, ballons divers, etc.


J'ai fait un mix de plusieurs plans :
- dans ceux-là, le petit tableau noir pour indiquer le contenu me tentait bien, mais la construction était un peu légère.
(Crédit photo : Ana White)

- dans celui-là, les roulettes étaient super, mais je pensais que la face en contreplaqué ferait bizarre, vu notre faible hauteur sous cheminée.
 (Crédit photo : Ana White)


- finalement, ces caisses à jouets m'ont paru parfaites.

(Crédit photo : Ana White)

J'ai modifié tous les plans pour prendre en compte mon type de bois (planches de 12 x 94 mm, en 2,70m) et les mesures de notre cheminée.

 Les petites caisses ont été vite faites, j'ai même dû rajouter des planches de 12x67mm pour le fond car deux lattes de 12x94 mm ne rentraient pas.

 Oups je peux pas en mettre deux ! Allons chercher un tasseau moins large...


  Avec roulettes, ca passe pile sous la cheminée.

Maintenant les grosses caisses. Elles sont vraiment géantes, du 50x70 cm au final. L'avantage c'est qu'on en fait une avec exactement 3 planches de 2,70m.

Mon bois débité avec la scie sauteuse de Sophie (merci !).

9 planches de 67,5 cm de long (4 pour les côtés, 5 pour le fond), 4 planches de 50,5 cm, plus les tasseaux (18x18mm) de 18 cm pour les coins (et les deux tasseaux de 18x27mm en 45 cm pour renforcer le dessous, qu'on ne voit pas ici). Un petit coup de ponçage pour égaliser les angles.

 Un petit aperçu du dessous, renforcé avec les deux tasseaux, et les roulettes posées. Ce sont deux roulettes directionnelles, et 2 roulettes "droites" ; j'avais peur que ca tourne assez mal, mais pas du tout !

 La jolie poignée devant, pour que les enfants puissent tirer et remettre facilement la caisse.








Allez, trois sont faites, il n'en reste plus qu'une... encore un tour à Gamma (le LeroyMerlin/Castorama local) pour prendre du bois...

 

Ca y est !  Une couche de vernis polyacrylique avant que les jouets ne commencent à tout abîmer... Et voilà le travail !!
Bon, la perfectionniste en moi dit que le vernis a fait "remonter" le grain du bois, qui est donc maintenant tout rugueux au toucher :-((
Faudra que je ponce correctement ces caisses et que je remette une ou deux couches de vernis supplémentaires. Je vais attendre la ponceuse de Sophie, j'en ai marre de poncer à la main :-)
Et que je rajoute plein de petits clous pour consolider la structure des côtés (au fond c'est du costaud, c'est tout vissé).

Peut être aussi, rajouter des poignées sur les deux caisses centrales pour homogénéiser visuellement... qu'en pensez-vous ?

En tout cas, c'est très efficace pour cacher tout le bazar de jouets :-) Les grosses caisses en contiennent une quantité impressionnante !


Mais je ne me fais aucune illusion, elles vont être pleines en moins de deux. Enfin, au moins ce sera facile à ranger...

Mon prochain projet, une petite table pour le bout du canapé (très simple, sur roulettes, avec les coins en alu). Une occasion de tester la scie de Sophie sur du métal : j'ai la lame spécial Alu, yapuka !!

Et un petit organiseur comme celui-là : 
http://www.remodelaholic.com/build-cheap-and-easy-ikea-bucket-organizer/


Et vous, des projets en bois ?

lundi 13 mars 2017

Quand la science nous aide à nous défaire de nos mauvaises habitudes...

Je suis tombée sur le blog de James Clear par hasard. Il mélange deux choses qui m'intéressent : une partie scientifique (avec des liens vers des articles "sérieux" de sciences) et une partie liée à "comment vivre mieux".

Que cela soit se défaire de mauvaises habitudes, en adopter de bonnes, augmenter sa motivation, éviter la procrastination, mieux gérer l'équilibre entre nos buts lointains et nos actions immédiates, augmenter sa créativité...

 
(Crédit image : James Clear)


Bref, il s'intéresse à des sujets larges et va extraire des dernières recherches scientifiques sur le sujet, la partie qui va nous permettre de les mettre en application. Concrètement.

Si vous vous inscrivez à sa newsletter (il publie peu souvent, mais ses articles sont vraiment intéressants), vous aurez en plus 2 e-books (deux livres électroniques) gratuits : "Transformez vos habitudes", et un livre sur la créativité.

Voici mes 4 articles préférés sur son site :
La motivation importe moins que l'environnement - ou comment, quand vous voulez installer une nouvelle habitude, modifier son environnement pour rendre cette habitude plus facile et plus naturelle va vous faciliter la vie, bien plus que s'appuyer sur votre motivation (initialement grande, mais qui risque de rapidement s'émousser)

Comment s'améliorer d'1% peut tout changer - ou comment créer une spirale favorable en s'améliorant de 1%, ce qui va se cumuler sur le long terme (d'où la "somme des gains marginaux")

Le système est plus important que le but - ou comment mettre en place un système, une organisation, qui jour après jour vous permet de vous rapprocher de votre but et d'auto-corriger vos erreurs, est plus important que se focaliser sur le but - souvent trop lointain pour qu'on puisse y relier nos actions immédiates.

Comment vaincre la procrastination avec le bossu de Notre Dame - inspiré par l'histoire de Victor Hugo soumis à une date de livraison très courte pour son livre, il nous livre quelques secrets pour rester focalisé sur notre but en évitant les distractions.


(Crédit image : James Clear)


Vous l'aurez compris, ses maîtres-mots sont la pratique (et même ce qu'il appelle la "pratique délibérée"), la modification de nos habitudes (changer les mauvaises en bonnes), et comment devenir plus créatif.

Ses articles (et ses bouquins) sont en anglais, mais vous pouvez les traduire automatiquement avec Google Translate : vous copiez-collez l'URL de la page web que vous voulez traduire ! Facile !

Et vous, qu'est-ce qui vous a le plus inspiré ? intrigué ? décidé à essayer quelque chose de nouveau ?

lundi 6 mars 2017

Des meubles minimalistes et multi-fonctions

Aujourd'hui je partage avec vous une découverte : une mine d'or pour ceux qui aiment faire des projets avec du bois, et une tonne d'inspiration !

Je connaissais déjà ce site, mais j'ai complètement craqué sur une de leurs nouvelles vidéos :  l'agencement d'une roulotte (entre la maison et la caravane), où chaque meuble est pensé de façon à être multi-fonction, mais aussi beau, pratique, chaleureux... 

Vous trouverez tout cela sur le site web d'Ana White, qui propose plus de 1000 plans pour construire avec du bois. On peut chercher par niveau d'expertise en travail du bois (les projets "pour commencer" -starter projects- sont déjà de toute beauté !), par coût, par style, par pièce de la maison...

Leur nouvelle vidéo montre une maison sur roues, toute petite, mais où chaque centimètre carré a été pensé et optimisé. Une caravane de rêve - pas de luxe, car rien n'est ostentatoire -, mais où chaque détail est parfait.


Du lit sur ascenseur, au sofa transformable, aux tabourets-mini-table, aux panneaux roulants dans la pièce principale (transformation géniale)... le petit rangement de l'entrée dissimule une surprise, mais attendez pour les surprises incroyables dans la salle de bains et la cuisine !!

Tout cela donne une foule d'idées pour des meubles en apparence simples mais "magiques". Le design est parfait, très dépouillé mais parfaitement optimisé et chaleureux. Et quel sourire devant ces meubles à malices !

Bon, tout cela me fait rêver, je vais de ce pas commencer quelques projets niveau débutant... même pas en fait, ils sont classés dans les "starter", les projets pour se lancer ! Alors, leur "industrial cart" (table à roulettes), leur "simple cedar wooden toy box" (caisse à jouets), son "industrial coffee table" (table basse style industriel) ou sa "small cedar tapered planter" (petite boîte évasée) ?

http://www.ana-white.com/2014/07/plans/easiest-industrial-cart



http://www.ana-white.com/2016/10/free_plans/simple-cedar-wooden-toy-box

http://www.ana-white.com/2015/12/free_plans/industrial-style-coffee-table-seen-diy-network

http://www.ana-white.com/2013/02/plans/1-small-cedar-tapered-planter-or-crate

(Source images : Ana White)
Et vous, serez-vous inspirés ?