Les crayons de couleur... c'est fait comment ?
Une usine de Shanghai nous montre tout le processus de fabrication en 3 minutes.Tout commence par des blocs de bois, les "blocs à crayons", qui sont coupés en lamelles, puis cirés et teintés. Ensuite on y façonne de minces rainures arrondies pour y accueillir la mine colorée. Une fois la mine serrée dans la rainure de bois, un deuxième morceau de bois arrondi est collé sur le dessus, formant un "sandwich".
Pour finir la mise en forme, les sandwiches sont découpés en cyclindres individuels puis entrent dans les étapes finales de la production : l'extérieur est peint, les gommes sont ajoutées, les crayons sont aiguisés et finalement emballés.
Des sculptures en papier... renversantes !!
Dans cette seconde vidéo, tout semble très classique au premier abord : des bustes blancs, de facture très classique... mais attendez la 25ème seconde !Li Hongbo, un artiste chinois basé à Pékin, fabrique des sculptures en papier qui transforment les objets en jeux... et nous font reconsidérer la forme humaine.Pour faire ses sculptures, Li utilise un pochoir pour encoler des bandes étroites afin d'assembler des blocs de 500 feuilles. Il empile les blocs à la hauteur désirée (un buste moyen fait environ dix blocs ou 5 000 feuilles de haut), puis coupe, cisèle et ponce le grand bloc comme s'il s'agissait d'un morceau de pierre tendre.Li déclare : «Au début, j'ai découvert la flexibilité du papier à travers les jouets et les lanternes en papier chinois.» Inspiré par la tradition portée par le papier, Li crée un élément de surprise dans ses sculptures en papier qui se déplient à l'infini.
Dans ses œuvres récentes, Li produit des répliques parfaites de bustes classiques. La dénaturation des formes humaines que permet ce dépliage heurte certaines personnes. «Les gens ont une compréhension figée de ce qu'est un être humain, et pensent qu'un être humain ne peut pas être physiquement manipulé. Alors quand vous transformez une personne, les gens vont reconsidérer la nature des objets et s'interroger sur la motivation derrière cette création. C'est celà qui m'intéresse", a déclaré Li.
Lors de ses expositions, les assistants de galerie peuvent manipuler les vingt bustes autour de leurs socles pour des visiteurs. Ces derniers ne peuvent pas toucher les oeuvres eux-mêmes, ce qui en laisse certains frustrés. Li est conscient de cette ironie, et lors d'un spectacle à Sydney fournit de petits modèles pour que le public puisse jouer avec.
Jouer avec le vent
Enfin, la troisième vidéo nous invite à admirer l'infini renouvellement d'une oeuvre en perpétuel mouvement.L'artiste américain Anthony Howe exploite la puissance du vent à travers ses œuvres étonnantes. L'artiste dessine d'abord des modèles 3D sur son ordinateur, puis utilise un outil à découpe plasma pour couper les morceaux de métal. Enfin, il utilise les techniques traditionnelles de travail des métaux pour assembler ses sculptures.
Ses sculptures cinétiques font plus de 7 mètres de haut, peuvent résister à des vents de 150 km/h, et sont construites pour durer des centaines d'années. Elles sont présentes dans le monde entier.
Howe déclare sur son site web : «La sculpture cinétique est au croisement de l'inspiration artistique et de la complexité mécanique. La fabrication de mes pièces repose sur trois piliers : l'expression créative, la technique de fabrication de sculptures métalliques, et un processus de conception lente. Mon but est que le spectateur modifie son expérience du temps et de l'espace."
Et vous, une trouvaille de petit curieux à suggérer ?
Edit du 11 décembre :
Comment on fait les trombones
Une image animée... simple et génial non ??
